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Les complications neurologiques des endocardites infectieuses Sara El Ansari, Inas Ouggane, Latifa Marih , Kamal Ma

La revue internationale
médico-chirurgicale

issn : 3073-4061      doi : 10.70602

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Profil clinique et épidémiologique de la fibrose rétropéritonéale dans le service de médécine interne

H. Omali , K. Echchilali , I . Laassouli , L. Barakat , S. Mourabit , M. Moudatir, H. El Kabli

Département de Médecine interne, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Lien de l'article : https://www.rimc.fr/la-revue/profilcliniqueetepidemiologiquedelafibroseretroperitoneale

DOI de l'article : http://doi.org/10.70602/rimc.25.2.5.26.32

Résumé

 

Introduction :  La fibrose rétro péritonéale (FRP) est une pathologie rare, caractérisée par la présence d’un tissu fibro-inflammatoire qui se forme souvent autour de la portion sous-rénale de l’aorte abdominale et des artères iliaques. (1) Dont l'incidence et la prévalence précises sont mal connues. La FRP  a un polymorphisme clinique et étiologique. Notre objectif était d’étudier le profil épidémiologique, clinique et étiologique  de la FRP retrouvé chez nos patients.  

 

Matériels  et méthodes :  Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective menée dans un service de médecine interne sur une période de 8 ans (2015 –2023). Le principal critère d’inclusion était la mise en évidence d’une plaque de FRP par tomodensitométrie (TDM) et/ou par imagerie par résonance magnétique (IRM).  

 

Résultats :  Il s’agit de 8 hommes (53.33 %) et 7 femmes (46.66 %), dont l’âge moyen au moment du diagnostic était de 43.1 ans .Le sex ratio était estimé à 1.14. Le délai moyen du diagnostic était de 8 mois  (extrêmes : 3–12 mois). La pathologie était révélée par des lombalgies isolées chez 9 cas (60 %), des lombalgies associées à une insuffisance rénale obstructif chez 6 patients  ( 40 %) , compliquée par une anurie chez 3 cas et  associée à une fièvre prolongée chez 2 cas .  Le diagnostic de la fibrose rétro péritonéale a été confirmé par la réalisation d’une TDM abdomino-pelvien chez tous nos patients, elle a objectivé une classe III chez 9 patients (60 %)  et une classe III et  IV chez 6 cas (40 %). Elle a permis de préciser qu’il s’agissait d’une FRP bilatérale dans 3 cas (20 %) et unilatérale dans 12  cas ( 80%). Cet examen a pu révéler une dilatation des CPC dans 6 cas (40 %). Une échographie abdomino-pelvienne  a été réalisé chez 6 patients où elle a objectivé une dilatation des cavités pyélocalicielles dans 6 cas (40 %). le bilan biologique réalisé a objectivé un syndrome inflammatoire isolé chez 5  patients (33.3 %)  et associé à une insuffisance rénale chez 6 patients avec un débit de filtration moyen estimé à 43 ml / min ( 40 %). Le bilan immunologique a objectivé la positivité des anticorps anti Igg4 chez un seul patient (6.66  % ) .Le bilan de tuberculose était réalisé chez tous les patients objectivant un quantiféron négatif chez 12 patients (80 %) et fortement positif chez 3 patients, chez ces derniers un genxpert dans le lavage bronchoalvéolaire a été réalisé revenu positif . Une biopsie a été réalisée chez 4 patients ( 26.66 %) confirmant une histiocytose chez une patiente et un lymphome chez un seul patient et le résultat n’était pas concluant chez deux patients. Pour le profil étiologique  la FRP était idiopathique chez 9  cas (60 % ) , secondaire a une histiocytose chez une seule patiente ( 6.66 %  ), un lymphome chez un seul patient (6.66%) , un syndrome d hperIgg4 chez un seul patient (6.66  % ) , secondaire à une tuberculose pulmonaire confirmé par la positivité du genexpert dans le lavage broncho alveolaire chez 3 cas (20 % ) , dont l’un présentait une maladie de Takayasu qui a été retenu selon les critéres ACR1990   devant une claudication intermittente des 2 membre supérieures , une asymétrie tensionelle supérieur à 10 mmhg  , un âge inférieur à 40 ans et un épaissement pariétale des artères carotides et des artères rénales et l’autre une maladie de Behçet associé  qui a été retenu selon les critères internationaux devant une aphtose buccale et génitale récidivantes associé à une atteinte vasculaire faite d’une  thrombose de la veine fémorale gauche         .  Sur le plan thérapeutique . Une corticothérapie a été indiquée chez 14 patients (93.33 %) , une chimiothérapie a été démarré chez un seul patient (6.66%) . une montée de sonde JJ chez  6 patients (40 %) . L’évolution était marquée par une régression de la plaque de FRP dans 7 cas (46.66%) , une stabilisation dans 6 cas  (40 %)  insuffisance rénale chronique chez 2 patients  (13.33% ) , ce qui a nécessité un retrait de la sonde  3 mois après.    

Discussion et conclusion :  La FRP est une maladie rare, le plus souvent idiopathique. La démarche diagnostique n’est pas codifiée; cependant la réalisation systématique d’une biopsie ne semble pas justifiée en  absence d’éléments cliniques et/ou paracliniques d’orientation.. Les corticoïdes sont le traitement de référence, utilisés en monothérapie ou en association avec d’autres agents médicamenteux. En cas d’échec la chirurgie peut être proposée. Récemment, des techniques minimalement invasives ont été utilisées.  

Mots-clés : Fibrose rétropéritonéale  , Polymorphisme clinique , Idiopathique , Imagerie , Les corticoïdes

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Copyright © Les auteur(s) conservent les droits d'auteur de cet article. Cet article est publié sous les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0.

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